Vous poussez les portes de l'établissement, contre votre gré bien entendu. Et vous ne comprenez peut-être pas que vous ne pourrez plus jamais en sortir. De couloirs partout, à droite, à gauche, devant vous. Juste à l'entrée, il y a l'accueil et un peu plus loin, les ascenseurs. C'est tout ce que vous voyez. Les dortoirs, les bureaux, la cantine et le local du concierge sont cachés dans le dédale des couloirs.
Voici un étage surtout réservé au personnel. C'est là qu'ils viennent prendre les quelques minutes de repos auxquels ils sont autorisés avant de devoir courir pour "aider" un autre patient. Cet étage est aussi voué aux consultations et autre examens il n'est pas rare d'y voir des patients solidement attachés et surveillés y ciruler...
Etage réservé aux urgences médicales et aux opérations de dernière minutes, il n'est pas rare de voir du personnel courir ça et là avec des patients blessés ou au bord de la mort. D'autres, plus calmes, sont là pour de simples observations (souvent suites aux opérations)
Le 3e étage est entièrement réservés aux Patients de l'établissement. Ou aux prisonniers, question de point de vue. Au fur et à mesure qu'on avance dans le couloir, les numéros se succèdent, les portes changent. Au fond du couloir, les chambres capitonnées laissent place aux chambres normales, construites pour les patients les plus durs
La plus vieilles partie de l'hôpital, ce qu'on ne sait pas c'est que PH à été construit sur un ancien bâtiment qui servait déjà d'hôpital psychiatrique... il reste encore quelques vestiges qui ne sont plus utilisés, ou presque. Qui sait ? Certains y martyrise peut être les patients ? Les tues et les laisse pourrirent là-bas ?
Qui le sait ?
Peu de monde met les pieds dans ce premier sous-sol. Reservé avant tout au personnel s'occupant de l'entretien de l'établissement, il peut être aussi la cachette de pas mal d'évènements ~
Sous sol caché de tous, de drôles de rumeur circulent parmi le personnel de l'établissement. Il paraîtrait qu'il serait le théâtre de toutes sortes de tortures. Ce qui est le cas. Généralement, on envoie là-bas les patients assez... Dérangeants.
Au milieu de toute cette noirceur se dresse quelque chose de vraiment extraordinaire : Les jardins extérieurs. Lorsque que les patients sont assez sages, ils ont le droit de s'y reposer. C'est un peu comme si ce lieu était hors du temps et de l'espace. Peu de gens sont incapables d'en apprécier la beauté.